Une surprenante découverte

Classé dans : Articles | 0

Sans le vouloir, j’ai fait une surprenante découverte un beau jour où je me suis arrêté un instant pour ressentir tout simplement la beauté et la grandeur de la vie.

Au travers de ce moment de relation intime à la nature de même qu’à ma propre nature, j’ai senti comme jamais auparavant que nous sommes tous liés, corps-esprit, dans l’unité de ce qui sans pouvoir la nommer m’était des plus précieuse et familière. Comme si je me tenais devant l’essence des choses, de la nature et de la vie.

Quelque chose de si près de nous qu’il ne pouvait être perçu que par le recul d’un moment de silence. Comme lorsque nous sommes à l’affût d’un animal sauvage dissimulé au fond des bois, que l’on ne peut approcher que pas à pas, au jour le jour, jusqu’au moment où sans nous y attendre, il apparaît devant nous dans toute sa splendeur à l’orée des bois.

Cela nous marque pour la vie comme le souvenir lointain d’un moment de bonheur passé. Comme l’aspiration la plus profonde que l’on porte en soi et que l’on espère atteindre dans un proche avenir. Et pourtant, elle se tient là, déjà, devant nous comme au premier jour de la vie. Comme au travers de tous ces moments discrets et fugitifs de simple plénitude d’être et de vivre. Et comme probablement aussi à l’approche de la mort qui nous ramène, malgré nous, aux sources et à l’essence de la vie.

Cette expérience est commune à tous, quelque soit notre culture, dans la mesure où l’on y prête attention, où l’on y accorde de la valeur et du temps.

L’expérience de la découverte des fondements de l’être en soi est loin d’être nouvelle. Elle apparaît dans l’histoire de l’humanité un peu comme ces moments discrets et fugitifs de plénitude personnelle. Ces moments clés font éruption dans la vie au moment où nous nous y attendons le moins, comme l’amour, comme toutes choses imprévisibles probablement parce que hors de la pensée et du temps. Hors de l’univers habituel appréhensif et visible. Hors de toutes conceptions et de tous conditionnements.

Il semble que ce que l’on découvre au fond de la nature comme en soi-même est l’arrière plan initial intemporel de toutes choses dans l’univers. Accessible uniquement par l’observation tranquille et le silence intérieur, en se tenant ouvert, calme et respectueux devant ces instants d’intimité apprivoisée.