Les fondements de l’être

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Au plus profond de nous-mêmes, il y a une force de vie qui nous est donnée à la naissance. Cette force possède une conscience qui s’exprime naturellement et spontanément par l’ouverture de notre être à l’expérience de la vie sous toutes ses formes. Des gémissements initiaux jusqu’au premier sourire d’un bébé, il y a une forme de conscience simple antérieure à toutes constructions mentales et sociales.

La spontanéité, la vulnérabilité et l’innocence qui s’expriment dans le nouveau-né sont l’expression naturelle de soi directement en lien avec notre être profond qui est conscience, paix et joie de vivre. C’est ce qui nous relie le plus profondément à la vie lorsque nous évoluons dans un milieu sain et ouvert.

Ce lien que l’on pourrait décrire comme notre propre relation au monde, n’est pas initialement une construction mais bien un état de la vie qui émerge comme une renaissance de l’essence de toutes choses au sein de l’évolution générale de la vie. La vie et la mort étant ainsi unifiées dans la continuité du processus vital. L’apport d’un peu de chacun de nous dans cet immense processus va bien au-delà de la pensée et des constructions sociales et culturelles. Cet apport est premièrement et avant tout un état fondamental de l’être à la fois unique et universel que chacun de nous représente quelque soit notre culture.

La conscience de soi, de notre être profond, est l’arrière plan initial où chacun de nous est déjà complet et réaliser par le simple fait de venir au monde et de partager cette essence commune qui s’exprime spontanément par le sentiment de plénitude intérieure lorsque nous sommes bien disposés.

Dans l’expression charmante d’un nouveau-né comme dans la profondeur du regard d’une personne âgée, nous pouvons voir les fondements initiaux réels de la vie comme conscience, paix et joie de vivre. Fruits de la liberté intérieure, de l’authenticité et de l’amour.

Ce qui est intéressant à retenir à propos des fondements de l’être: 

  • C’est un état de bien-être initial intemporel et non pas un état de bien-être passé ou à venir.
  • Que cet état est toujours accessible par le simple effet de la présence et de la conscience.
  • Que la recherche du bonheur est une pure création du corps-esprit qui cherche en vain à retrouver son unicité et son universalité initiale.
  • Que le lien direct fondamental demeure toujours accessible malgré la création d’une multitude de systèmes compensatoires que nous développons malencontreusement au cours de notre vie.
  • Que nous demeurons toujours au fond de nous-mêmes profondément liés à l’un-multiple, c’est-à-dire: au corps-esprit unifié de toutes choses dans l’univers.
  • Que la mémoire, la pensée et le temps sont des facteurs évolutifs essentiels mais cependant de moindre importance que la simplicité de l’état initial de présence et de conscience.
  • Que tous nos sciences et nos arts ne sont que le parfum des différentes fleurs du bouquet de la vie et de la connaissance de soi.

Ainsi, la vie est un don que l’on reçoit en partage au travers d’une relation à la fois unique et universelle.